Publié dans Société

Valorisation de la décharge d’Andralanitra - Production de gaz biométhane 

Publié le samedi, 20 juillet 2024

400 000 tonnes de déchets sont accumulées, chaque année, à la décharge d’Andralanitra. Cet endroit est la seule décharge de la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA). Elle est actuellement saturée et entraine des conséquences désastreuses sur les villes riveraines, comme la pollution de l’air, des problèmes de santé etc. Ainsi, les ordures contaminent les eaux et les sols tandis que les odeurs, les gaz toxiques et la pullulation d’insectes nuisibles. 

En raison de la croissance démographique et des besoins accrus à Antananarivo, cette quantité de déchets continue d'augmenter. Afin de libérer la décharge, la Commune urbaine d'Antananarivo mise sur le recyclage et le traitement des déchets. Ce partenariat public-privé permettra la production de biométhane, une énergie propre utilisable pour les entreprises locales ou pour la cuisson des aliments. Avec ce projet, ce recyclage permettra aussi de produire du compost, un engrais biologique destiné à remplacer les engrais chimiques en agriculture.
Aussi, il est possible de collecter les déchets urbains à 100%. L’assainissement de la décharge par pose de géomembrane, drainage et captage du gaz méthane et une réhabilitation du site en espace vert et zone de développement urbain constituent une valorisation des déchets organique et vert en gaz méthane de 12 000 tonnes par an et en composts de 40 000 tonnes par an.
Ce projet est le fruit d'un partenariat entre la CUA, Apis solutions, la Société municipale d'assainissement (SMA), le ministère de l'Énergie et des Hydrocarbures (MEH), le ministère de l'Environnement et du Développement durable (MEDD), le ministère de l'Intérieur et de la Décentralisation (MID), ainsi que divers acteurs du secteur privé. 
La construction de la première station de traitement des déchets débutera dans quelques semaines et la production de biométhane est prévue commencer en juillet 2025. Durant le lancement de ce projet, le ministre de l’Energie et des Hydrocarbures, Jean-Baptiste Olivier, a avancé la possibilité future de transformer les déchets en électricité, ouvrant ainsi de nouvelles perspectives pour ce projet novateur.
Anatra R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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